Le purgatoire

Ai-je vu ce que tu vis ?
Sais-tu ce que je vis ?
Ma chair est à vif, ma chère s’est évanouie.
Le purgatoire doit-il être investi ?

Me pardonneras-tu avant que l’on s’est tu ?
Je suis tellement confus !
Ce désir déchu est-il à tout jamais perdu ?
Je suis tellement mordu !

Les battements du cœur,
Les battements d’un temps qui m’écoeure
Je me tourne et me retourne à toute heure,
Mais rien ne me détourne de ce leurre.

Je suis là pourtant, encore vivant,
L’amour autour de toi, vibrant.
Le souvenir au bout du sourire, enivrant,
Ebranlant l’instant présent.

Ton cœur bat-il à l’unisson ?
Tes yeux ont-ils un nouvel horizon ?
Mes yeux ont peur d’avoir raison,
Mon cœur est sûr d’avoir raison.

La bile noire coule-t-elle dans tes veines ?
La joie peut éclore sans gêne
Car le cœur est à la fête
Il sait battre le rappel en tête

Va-t-on clôre ainsi tous ces désirs ?
Oublier tous ces plaisirs ?
L’hecatombe est à finir !
Écartons ce sacrifice et faisons nous jouir !

Jamais je ne l’eu cru,
un jour, être face à toi aussi dépourvu.
Est-ce la vertu de l’homme ému ?
De toi à moi, un nous peut-il encor être conclu ?

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