Contes si enfantins ?

Je suis le compte Twitter de Raphaël Enthoven qui fait souvent mouche sur les questions d’actualité. Cette fois-ci notre philosophe s’emporte sur les gestes sexistes qui existent dans le cinéma pour enfant.

Je n’ai pas voulu lire les commentaires de son post qui immanquablement font ressortir les opinions les plus radicales liées au révisionnisme, à la pédophilie, la liberté d’expression artistique et autres chercheurs d’images sublim’anales…

Cela m’a surtout fait penser à un podcast d’Arte radio, Comptines cruelles. En effet, nous n’interprétons pas toujours correctement ce que nous avons pris comme acquis. On apprend dans cet épisode qu' »Une souris verte » est une apologie de la torture et qu' »Au clair de la lune » est en fait un rapport sexuel. Tous les enfants connaissent ces comptines et les maîtresses, mamans, papas ne sont pas pour autant des pervers pédo-dérangés.

Il faut impérativement bannir le sexisme même s’il est ancré dans notre culture et qu’il est une base à ne nombreuses histoires humoristiques et autres niaiseries (comme disent nos amis québécois). Mais c’est comme le racisme qui met beaucoup trop de temps à se dissiper dans les voluptes de notre société. Je ne sais pas qui avait formulé cette idée mais baisons les uns avec les autres pour que le métissage adoucisse les moeurs 🙂 Mes filles sont métisses, j’ai participé 😉 Pour en revenir à cette histoire de sexisme et « connotations » sexuelles dans le contenu pour enfant il ne faut pas les occulter mais savoir que cela existe et assurer un accompagnement pédagogique afin d’expliquer aux garçons et aux filles quel est le comportement à adopter et faire la part des choses entre séduction et brutalités.

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